En nous plaçant sur le terrain linguistique, nous avons restreint
notre étude aux seules métaphores nominales de la structure
attributive du type GN1 est GN2, que nous avons voulu envisager
des spécifités de la métaphore. Nous avons examiné les trois points
de vue centraux, c'est-à-dire, syntaxique, sémantique et
pragmatique, qu'articule l'essentiel de la problématique de la
métaphore. Notre entreprise s'est faite en trois étapes.
En premier lieu, les travaux de Tamba ont insisté sur le rôle
syntaxique qui présente les divergences entre les phrases
classificatoires et les phrases métaphoriques. Selon Tamba, même s'il
n'y a pas de syntaxe spécifique aux tours figurés, les constructions
métaphoriques attributives ne sont pas soumises aux mêmes
contraintes que les phrases classificatoires. Les tours attributifs
relèvent d'une procédure de renomination qui joue sur la motivation
qui lie un nom à un objet.
En deuxième lieu, d'un point de vue sémantique, Kleiber propose
une explication unique pour tous les types de métaphores. Selon
Kleiber, à l'origine de la métaphore, il y a une déviance sémantique
de la catégorisation et il explique le processus interprétatif de la
métaphore à partir de cette déviance. Dans le cas de la métaphore,
comme il s'agit d'une catégorisation indue dès le départ, le processus
interprétatif conduit à chercher des traits qui justifient la
catégorisation, et à découvrir des traits communs qui ne peuvent être
que des traits de ressemblance. Pour lui, nul besoin de module
sémantique ou pragmatique spécial pour expliquer la métaphore.
En dernier lieu, Cadiot propose une description qui met en valeur la
dimension énonciative des constructions métaphoriques attributives.
En contestant que les noms aient un sens catégoriel et dénominatif et
qu'il y ait une explication unique pour tous les types de métaphores,
Cadiot ouvre une autre voie pour décrire la métaphore. Selon lui, on
peut décrire les noms comme constitutif des modalités de donation et
de constitution du monde dans notre expérience, où les composantes
métaphoriques ont un rôle fonctionnel. Les constructions
métaphoriques attributives peuvent être analysées à trois niveaux
co-présents, qui rejoignent la partition en thème, profil et motif. Les
constructions sont avant tout tributaires de sa situation d'énonciation,
et du coup, aspectualisée et modalisée, parce que profilée et motivée
par l'activité même de perception. Cadiot explique que la métaphore
prédicative est une trace que laisse la saisie d'un composant de ce
discours selon un point de vue externe, subjectif, mais mal
assimilable.
Enfin, il ne peut y avoir une explication unique pour tous les types
de métaphores. Une description linguistique doit tout d'abord se
situer par rapport à la double identité de la métaphore : objet
structural quant à sa forme, et objet discursif quant à son
interprétation, avec les études de divers points de vue, on peut
arriver à une compréhension étendue sur les métaphores.
En nous plaçant sur le terrain linguistique, nous avons restreint
notre étude aux seules métaphores nominales de la structure
attributive du type GN1 est GN2, que nous avons voulu envisager
des spécifités de la métaphore. Nous avons examiné les trois points
de vue centraux, c'est-à-dire, syntaxique, sémantique et
pragmatique, qu'articule l'essentiel de la problématique de la
métaphore. Notre entreprise s'est faite en trois étapes.
En premier lieu, les travaux de Tamba ont insisté sur le rôle
syntaxique qui présente les divergences entre les phrases
classificatoires et les phrases métaphoriques. Selon Tamba, même s'il
n'y a pas de syntaxe spécifique aux tours figurés, les constructions
métaphoriques attributives ne sont pas soumises aux mêmes
contraintes que les phrases classificatoires. Les tours attributifs
relèvent d'une procédure de renomination qui joue sur la motivation
qui lie un nom à un objet.
En deuxième lieu, d'un point de vue sémantique, Kleiber propose
une explication unique pour tous les types de métaphores. Selon
Kleiber, à l'origine de la métaphore, il y a une déviance sémantique
de la catégorisation et il explique le processus interprétatif de la
métaphore à partir de cette déviance. Dans le cas de la métaphore,
comme il s'agit d'une catégorisation indue dès le départ, le processus
interprétatif conduit à chercher des traits qui justifient la
catégorisation, et à découvrir des traits communs qui ne peuvent être
que des traits de ressemblance. Pour lui, nul besoin de module
sémantique ou pragmatique spécial pour expliquer la métaphore.
En dernier lieu, Cadiot propose une description qui met en valeur la
dimension énonciative des constructions métaphoriques attributives.
En contestant que les noms aient un sens catégoriel et dénominatif et
qu'il y ait une explication unique pour tous les types de métaphores,
Cadiot ouvre une autre voie pour décrire la métaphore. Selon lui, on
peut décrire les noms comme constitutif des modalités de donation et
de constitution du monde dans notre expérience, où les composantes
métaphoriques ont un rôle fonctionnel. Les constructions
métaphoriques attributives peuvent être analysées à trois niveaux
co-présents, qui rejoignent la partition en thème, profil et motif. Les
constructions sont avant tout tributaires de sa situation d'énonciation,
et du coup, aspectualisée et modalisée, parce que profilée et motivée
par l'activité même de perception. Cadiot explique que la métaphore
prédicative est une trace que laisse la saisie d'un composant de ce
discours selon un point de vue externe, subjectif, mais mal
assimilable.
Enfin, il ne peut y avoir une explication unique pour tous les types
de métaphores. Une description linguistique doit tout d'abord se
situer par rapport à la double identité de la métaphore : objet
structural quant à sa forme, et objet discursif quant à son
interprétation, avec les études de divers points de vue, on peut
arriver à une compréhension étendue sur les métaphores.