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서울대학교 불어문화권연구소 불어문화권연구 불어문화권연구 제19호
발행연도
2009.1
수록면
29 - 65 (37page)

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L’art africain, longtemps méprisé et considéré en France comme un trophée colonial conservé dans les musées ethnologiques et non dans les musées d’art, semble aujourd’hui renaître dans le monde de l’art contemporain avec un nouveau dynamisme artistique doté de la revendication de son identité culturelle. Depuis 1989, l’année qui a vu l’exposition du Centre Pompidou intitulée ≪Magiciens de la Terre≫, passant par ≪Africa Remix≫ du même lieu en 2005, jusqu’aux premières expositions du musée de quai Branly y compris l’exposition ≪Bouche du Roi≫ en 2006, consacrée à Romuald Hazoumé, il nous semble que l’art africain contemporain commence à être enfin reconnu et apprécié sur le plan français dans l’art contemporain. Pourtant, même si cet art voit la reconnaissance occidentale par son expression franche sur les problématiques de l’Afrique contemporaine, nous remarquons toujours que le marché de l’art africain n’est pas libéré de l’empreinte du colonialisme: par exemple, en 2006 à Drouot, la vente posthume de la collection privée de Picasso d’objets traditionnels africains a battu le record mondial du marché de l’art africain. Ces anciens objets, ayant une valeur importante dans le marché sont très recherchés et appréciés avec un romantisme nostalgique pour l’époque coloniale française. C’est pourquoi le pillage des objets de valeur continue dans le continent noir, où les musées sont dessaisis de leurs plus belles pièces. En considérant la situation contradictoire de l’art africain en France, qui résulterait de la réalité de rupture de la culture africaine entre tradition et contemporanéité, engendrée par l’histoire de la colonisation, nous avons tenté d’éclaircir d’abord comment l’art africain a été reçu en France, en partant de l’importation de l’«Art nègre» au début du XXe siècle. Les artistes cubistes, notamment Vlaminck, Derain, Picasso, et Matisse, ont découvert les masques traditionnels africains venus des pays colonisés par la France, puis ils se préoccupent de la chasse au «nègre» avant d’en représenter les inspirations. L’analogie plastique entre les œuvres picturales de ces artistes et les objets traditionnels africains démontrerait l’influence de l’art africain. Tout particulièrement, <Les Demoiselles d’Avignon>, œuvre de Picasso qui marque un tournant esthétique par son aspect plastique révolutionnaire, est considérée comme imprégnée des influences que l’artiste a pu recevoir à travers la visite du musée d’ethnographie du Trocadero et la découverte des objets traditionnels africains par l’intermédiaire de Derain, bien que l’artiste lui-même ait nié toutes ces références. Si l’art africain était alors pour Picasso une référence plastique, il était pour Vlaminck et pour Derain, dans leur processus créateur, une ressource d’inspiration exotique de par ses aspects «instinctifs» et «sauvages». Malgré l’importance de son rôle, «l’art nègre» des artistes cubistes de l’époque, comprend ses limites, par rapport à la réception de l’art africain, dans la mesure où le concept même des termes «primitivisme» et «art nègre» ne cachent pas leur connotation raciste dérivée d’une vision colonialiste. C’est la raison pour laquelle ce que représente Picasso dans le monde africain de l’art contemporain ne peut qu’être problématique, comme nous l’avons examiné à travers la polémique suscitée par Sandile Memela qui a constaté que «cette exposition nous révèle que picasso ne serait jamais devenu l’artiste reconnu qu’il a été s’il n’avait pas volé et adapté les œuvres d’artistes africains anonymes» lors de la première exposition personnelle de l’artiste dans le continent africain. Conscient de la position ambivalente de l’art africain notamment dans le milieu artistique français, Chérie Samba a posé la question de l’avenir de cet art dans une série de trois peintures, intitulée <Quel avenir pour notre art>. En tant que l’un des artistes africains les plus importants de l’art contemporain, Samba n’hésite pas d’exprimer les revendications claires et nettes en intégrant l’écriture d’un propos direct au sein de ses toiles. Par ailleurs, en s’inscrivant dans une nouvelle génération de l’art du continent noir, reconnue et révélée à travers l’exposition du Centre Pompidou en 1989, ≪Magiciens de la Terre≫, Samba montre une identité culturelle africaine livrant un message souvent provocateur. Comme l’artiste n’est pas la seule à faire valoir une «négritude» dans le monde de l’art contemporain, nous avons examiné brièvement quelques artistes africains parmi les plus importants d’une telle représentation. Les artistes comme Romuald Hazoumé, Frédéric Bruly Bouabré, et Samuel Fosso, expriment alors l’identité culturelle africaine d’une façon très différente les uns par rapport aux autres. Ce nouveau dynamisme des artistes contemporains et ce désir d’exprimer leur revendication artistique devraient être mis en valeur davantage et approfondis dans nos prochaines études, car nous croyons que c’est là où pourra se trouver l’esprit de la négritude de l’Afrique francophone de l’ère post-coloniale.

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